Un peu d'histoire !

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Du Faucon à La Bonne Auberge… un établissement de prestige.

 

L’auberge du Faucon fut ouverte le jour des Rois de l’an 1852. Dès 1860 elle était connue à plus de cent lieues à la ronde. L’hôtel était devenu le centre de gravité de la petite cité. Après la messe dominicale, jeunes et vieux y buvaient des verres d’absinthe, naturelle ou panachée. Toutes les belles fêtes se faisaient là. La gare, construite en 1875, étant bien éloignée de la Vielle Ville, l’aubergiste fit l’acquisition d’un omnibus de couleur jaune, et son cocher allait à tous les trains chercher les voyageurs.
 

Pour animer la Fête du peuple, le 9 octobre 1949, on organisait au Faucon une répartition aux quilles. Un an plus tard, après transformations et rénovations, le vieux Faucon avait disparu. Inaugurée le 5 octobre 1950 la Bonne Auberge avait pris sa place.

 

En 1950 on voulut donner à la Bonne Auberge l’aspect des auberges d’antan. On ne restaura pas on imagina un décor qui fut une immense réussite. L’architecture respectait l’harmonie des formes et composait un cadre accueillant et familier. Les matériaux étaient nobles et authentiques : la pierre, le bois, le verre, le fer forgé. Des éléments de réemploi, venant de maisons voisines, étaient judicieusement exploités : la porte d’entrée sculptée datée de 1599, la colonne centrale avec la date de 1587.

 

En 1999, après trois mois de travaux, un nouveau propriétaire, M.Gelso ouvrait à nouveau les portes de la Bonne Auberge. Le bâtiment a été rafraîchit, la cuisine agrandie,  les installations adaptées.

 

(Source du texte : Rais Jean-Louis, Journal de la vielle ville no.10, Nusbaumer-graphistes, Delémont, mars 1999)

 

Depuis fin 2013, c’est  le chef Joël Khalil qui est à la tête de l’établissement. Il a à cœur de perpétuer la tradition de la Bonne Auberge et d’offrir à sa clientèle un accueil chaleureux et une restauration variée, originale, et de qualité, tout cela enveloppé dans le cadre qui rappelle le charme et le prestige du passé, en tenant le cap sur le  renouveau tout en maintenant l’authenticité.